Nous venons de réaliser une expertise pour le calcul d'une indemnité d'éviction pour un local d'activité situé dans le Rhône. Le propriétaire, par l'intermédiaire de son avocat, nous a demandé de vérifier si le montant de l'indemnité d'éviction réclamé par son locataire évincé était raisonnable ou pas. Sachant que l'indemnité d'éviction ne doit entraîner ni enrichissement, ni appauvrissement du locataire évincé, nous avons comparé son ancien emplacement avec le nouveau lieu d'exercice de son activité. Pour ce faire, nous avons étudié l'indemnité de transfert ou de déplassement du fonds comprenant d'une part l'indemnité principale et d'autre part, les indemnités accessoires comprenant divers frais (remploi, déménagement, de réinstallation, trouble commercial, etc...). Il s'est avéré après l'analyse de chacune des factures communiquées par l'ancien locataire que certaines étaient justifiées et que d'autres ne méritaient pas être retenues car ne correspondant en rien aux caractéristiques de son ancien emplacement et s'apparentant en fait à un enrichissement personnel. Au final, nous avons clairement pu justifier que le locataire évincé demandait une indemnité 2,18 fois plus élevée que ce à quoi il avait normalement droit. Notre client est donc maintenant en possession d'éléments concrets justifiés par notre expertise pour faire valoir ses droits.